LE cheese-cake tant recherché…
J’avais 13 ans à l’époque… un peu chiante sur les bords (au milieu aussi^^), et je regardais Friends. Ma maman avait accepté de m’offrir les cassettes vidéo – pas tant de DVD à l’époque – mais seulement en VO (merci maman, parce que tu as raison, en VF c’est nul !).
Et là, affalée sur le canapé, genre coach potato, j’ai entrevu pour la première fois un cheese-cake, par terre, ramassé à la petite cuillère par Chandler et Rachel (et d’ailleurs je ne suis pas la seule !).
Evidemment, je fut intriguée, mais pas assez pour tenter le coup (à cet âge là, on a facilement la flemme… rappelez-vous !).
Et puis, l’année d’après, je suis partie à Salisbury, en Angleterre, pour travailler mon anglais et accessoirement redécouvrir le cheese cake… J’en ai mangé une certaine quantité cet été là et puis, rentrée en France, je l’ai oublié.
C’est quelques années plus tard que mon envie de cheese cake a refait surface, plus grande que jamais ! Comme j’ai un peu moins la flemme qu’à l’époque, je me suis mise au travail.
Travail facile quand j’habitais Montréal, le Philadelphia-Saint graal étant dans tous les supermarchés… et puis rentrée en France, il a fallu se creuser le ciboulot pour résoudre le nouveau problème : comment remplacer ce dernier ?
Pendant mes « phases d’essai », il y a eu quelques plein de ratés… trop lourds, pas assez crémeux, trop sucrés, trop humide ou spongieux… mais finalement, je l’ai trouvé et je ne remercierai jamais assez Loukoum du blog Beau à la louche et sa petite leçon de cheese cake pour ses précieux conseils !
Mon cheese-cake parfait, moelleux et crémeux… j’en ai fait un pour la petite fête de ma maman et je crois pouvoir dire que la bête a été appréciée… c’est un signe non ?!
LE cheese cake – la recette avec ce qu’on trouve en France !
Pour 6 gourmands (voire un peu plus si vous êtes sérieux !)
Moule à charnière de 16 cm de diamètre
- 150 g de palets bretons
(soit 1 paquet de roudor ou des digestives si vous trouvez car c’est quand même le top !)
- 50 g de beurre
- 2 œufs à température ambiante
- 200 g de caprice des anges
- 250 g de ricotta
- 1 cuillère à soupe rase de maïzena
- 60 g de sucre
(80 g si pas de caramel)
- 1 cuillère à soupe d’extrait de vanille
caramel au beurre salé:
- 10 cL de crème liquide
- 100 g de sucre
- 40 g de beurre salé
Préchauffer le four à 150°C en mode chaleur tournante.
Commencer par réduire les biscuits en miettes, au mixeur ou avec vos petits bras (sachet plastique et rouleau à pâtisserie fonctionnent très bien !).
Faire fondre le beurre et l’ajouter aux miettes. Mélanger et placer au fond du moule à charnière sulfurisé. A l’aide d’un verre, tasser les miettes et faire une bordure.
Placer au frais le tant de préparer la garniture.
Dans un grand saladier, déposer le caprice des anges et la ricotta. Fouetter (à la main) jusqu’à obtenir un mélange crémeux. Ajouter le sucre et l’extrait de vanille, mélanger. Ajouter les œufs un par un en mélangeant bien mais pas trop non plus.
Verser la crème sur la croute réservée au frais.
Enfourner pour 50 minutes environ, si le cheese cake dore un peu trop, le recouvrir de papier aluminium.
Quand il est cuit (le milieu doit trembloter et les bords doivent être pris), le laisser refroidir complètement dans le four éteint et fermé.
Le réserver au frais pendant 48 heures, c’est long mais nécessaire !
Pour le caramel :
Faire fondre le sucre dans une casserole, sans remuer, jusqu’à ce qu’il soit de couleur ambrée. Pendant ce temps, faire bouillir la crème liquide.
Quand le sucre est fondu, ajouter hors du feu la crème, remuer puis ajouter le beurre.
Remettre la casserole sur feu doux et mélanger jusqu’à obtenir une texture crémeuse.
Verser le caramel dans un pot et le laisser refroidir.
…puis après cette longue attente, couper une part, la recouvrir de caramel et déguster ce petit bonheur bien mérité !
PS: Suite aux commentaires des "intrigués", voilà à quoi ressemble le "caprice des anges" (non, non, je ne travaille pas pour la marque en question !)... je le trouve dans les supermarchés, carrefour et leclerc sûr, les autres, il faut voir !